dimanche 30 décembre 2012

Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

  J'appréhendais de lire ce livre, et pour cause : plusieurs personnes me l'avaient recommandé. Il avait donc fort à faire pour être à la hauteur de la réputation qui le précédait. Et il le fut. Je reprends les mots d'Anna Gavalda en disant que ce livre est "absolument délicieux!". C'est donc un roman épistolaire (sous formes de lettres), et le meilleur que j'ai lu jusqu'à présent. Le ton est léger alors que le sujet était loin de l'être : l'occupation des îles anglo-normandes ; l'histoire se passe juste après la seconde guerre mondiale, en Angleterre puis à Guernesey. Nous suivons Juliet Ashton, écrivain à succès durant la guerre. L'un de ses admirateurs lui écrit un jour, et évoque l'existence d'un club de lecture au nom pour le moins étrange : le cercle des amateurs de littérature et de tourtes aux épluchures de patates de Guernesey (raccourci pour le titre bien sûr). Son histoire aussi est étrange : il a été créé pour la nécessité de cacher aux allemands un festin de cochon grillé! Je n'en dis pas plus pour préserver le suspens, sachez juste que l'histoire de ses membres passionnera Juliet Ashton, qui voudra en faire un livre.
  Ce livre est à déguster à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, quelle que soit son humeur, et si on a envie de rire, de s'attendrir. Miss Ashton, dans ses lettres, est pleine d'esprit. Il est aussi parfait en cas de petit coup de déprime.
  En résumé, je le conseille vivement, j'ai vraiment adoré et ne regrette qu'une chose : de l'avoir déjà fini! 
        Bonne lecture

Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, Mary Ann Shaffer & Annie Barrows

PS : Je viens d'apprendre qu'il allait être adapté au cinéma, sortie prévue en 2013

dimanche 16 décembre 2012

Seul le silence

Je commence par avertir les amateurs du genre : ce livre est catégorisé comme "thriller", et c'en est un, mais pas dans le sens le plus communément admis. C'est écrit à la première personne, et plutôt psychologique. Lecteurs friands d'actions qui s’enchaînent à un rythme trépidant, passez votre chemin ! Ou vous courrez le risque d'être terriblement déçus. Ce livre s'adresse aux esthètes et amateurs de psychologique. Il est puissant, et on en sort le regard changé. La sensation que j'ai eu en le lisant a été la même qu'avec un bon conteur : penché en avant, on écoute avec attention. 
Nous sommes dans la tête de Joseph, qui découvrir un cadavre et traquera le meurtrier pendant de années. L'histoire sont ses souvenirs, qu'il déroule devant le corps de celui-ci (qu'il a donc rattrapé).
A douze ans, Joseph découvre le cadavre coupé en deux d'une petite fille de son village. L'un d'une longue série. Quelques années plus tard, il s'installe à New York, où il rencontre l'amour, lequel se fera assassiner avec la même sauvagerie que les fillettes de son adolescence. Il est accusé du meurtre, et va en prison, d'où il écrit sa biographie. Elle lui obtiendra la révision de son procès, sa libération, et la reconnaissance de son innocence. En prison, il a décidé de traquer le meurtrier, ce qu'il fait dès sa sortie.
J'ai personnellement été très prise dans l'histoire, même si j'ai conscience qu'elle peut ennuyer certains ; je n'ai deviné l'identité du meurtrier qu'une trentaine de pages avant la fin, alors que j'ai l'habitude des romans policiers. J'aurais sûrement pu deviner avant, si je n'avais pas eu mon attention aussi captivée. 
Ellory commence très fort pour un premier roman. Il continue de même avec Vendetta, qui fera l'objet d'un autre article. Si le troisième roman que je lirais est encore aussi bon, il méritera un titre de "valeur sûre" en tant qu'auteur, et de génie.
Bonne lecture !

Seul le silence, R.J. Ellory

vendredi 14 décembre 2012

Quatre-quarts

Pour ce premier article dans la cuisine, une valeur sûre, ma spécialité, le quatre-quarts aux pépites de chocolat. C'est le gâteau que je faisais avec ma mère et ma soeur quand j'étais petite, c'est celui que j'ai le plus fait, c'est celui dont je connais la recette par coeur.

Pour 3 pers. 6 personnes (quand on ne mange pas la moitié de la pâte "pour goûter" avant de l'enfourner)
3 oeufs
Le même poids en beurre, sucre et farine, soit environs 180g
Du chocolat autant que vous le souhaitez (avec 180g, ça fait un "cinq-quarts", mais il vaut mieux en mettre un peu moins) [Faites ce que je dis, pas ce que je fais]

Vous aurez besoin : d'un four ; de deux saladiers ; d'un batteur à z'oeufs (c'est mieux qu'à la fourchette) ; d'un fouet ou d'une cuillère en bois ; un moule (sans blague) à manqué (ou un autre) ;

Préchauffez le four à 180°C (th. 6)
Dans un saladier, mélanger le beurre ramolli et le sucre énergiquement (blanchissez, pour les connaisseurs) [le beurre est censé ne pas être fondu, mais en vrai, c'est pas grave]
Ajoutez les jaunes d'oeufs, mettez les blancs dans un autre saladier.
Ajoutez la farine petit à petit, puis les pépites de chocolat.
Beurrez et farinez votre moule (s'il est en silicone, pas besoin)
Battez les blancs en neige, puis incorporez-les à la pâte (délicatement surtout, c'est ça qui va faire gonfler le gâteau!) [Mais si vous vous y prenez comme un bourrin ou que vous n'êtes pas sûr de vous, vous pouvez ajouter un sachet de levure]
Enfournez, laissez cuire environ 45 minutes. (Juste assez de temps pour lécher le saladier) [et faire la vaisselle, mais c'est moins amusant]

Une fois qu'il est cuit, sortez-le de là (n'oubliez pas d'éteindre le four), pendant qu'il refroidit, choisissez-vous un livre, puis vous pouvez le démouler et vous couper une part (le gâteau, pas le livre).

Bon appétit !
Il ne remplit pas le moule, ce qui arrive quand on goûte la pâte trop souvent...


PS : Adaptable : vous pouvez ajouter des pépites d'autre chose, faire fondre le chocolat pour faire un marbré, ou le faire nature mais avec un peu de jus de citron, remplacer une partie du beurre par du lait pour qu'il soit léger (mais pas trop sinon, ça fait une consistance bizarre), s'en servir comme d'une base à muffin/cupcakes, bref, laissez libre cours à votre imagination !

mercredi 12 décembre 2012

D'abord mon préféré!

Cyrano de Bergerac
Eh oui, mon livre de chevet est ce qu'on appelle un grand classique. Je l'ai découvert à l'époque où je souhaitais consolider mes classiques : je n'avais pas lu beaucoup d'entre eux à mon goût, et Cyrano manquait encore à mon actif quand ma mère m'acheta un lot de livre pour satisfaire mon appétit toujours plus grand. Il s'y trouvait, une petite édition, pas très bien faite mais qu'importe, je le lus. Je le lus, je le finis, et je recommençais aussitôt, quatre fois de suite. Edmond Rostand est un génie des mots, ils s’enchaînent naturellement, bien cadencés, magnifiquement ordonnés, surtout dans les tirades célèbres : la tirade des nez ; la ballade composée et récitée en même temps qu'un duel ; et la présentation de la compagnie de Monsieur Cyrano, les Cadets de Gascogne. Un régal. Je ne compte plus le nombre de mes lectures.
Ce n'est pas l'édition que j'ai, j'aime beaucoup cette couverture :-)

dimanche 9 décembre 2012

Bonjour!

Bonjour à tous, bienvenue sur mon "blog" (je n'aime pas vraiment ce mot) grâce auquel je partagerai avec vous mes lectures et mes recettes. Parce qu'il faut nourrir son esprit sans oublier son ventre. Je rêve d'avoir mon café-librairie d'occasions, dans lequel je pourrais mêler mes passions en les partageant, la lecture et la pâtisserie (évidemment). Pour parler encore un peu de moi, j'ai commencé les gâteaux avec ma mère et ma soeur, et j'adore voir le contentement de ceux qui le mangent ; pour la lecture, depuis que j'ai appris à lire, je n'ai pas arrêté : même en marchant! D'aucuns ont dit que je lisais trop (!)... mais je ne pourrais m'en passer.
Maintenant que je ne sais plus vraiment quoi dire d'autre, je rends l'antenne.
Bonne journée/soirée/nuit (rayer la mention inutile)
(Ah oui, et j'aime les parenthèses, aussi)