dimanche 27 janvier 2013

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire


Alors que je n'avais plus grand-chose à me mettre sous la dent (entre Trône de fer, La roue du temps, et Dune), une amie m'a prêté celui-ci, traduit du suédois. Il est difficile de passer d'une série à un livre unique, d'autant plus lorsque cela fait huit mois que l'on enchaîne les séries. Elles peuvent se permettre d'être plus riche de détails et d'actions, c'est généralement leur particularité, mais avec le vieux, cela n'a pas été un problème du tout, car il est très dense. On est directement plongé dans l'histoire, celle d'un centenaire qui s'évade de sa maison de retraite, pour ne pas fêter son anniversaire avec la moitié de la ville invitée pour l'occasion, ni subir le discours du maire. Ce qu'il lui arrive ensuite permet aussi de raconter la vie qu'il a eu, pleine de rebondissements, dus en partie à son expérience dans les explosifs. Tout ce qui arrive au héros est hautement improbable, mais malgré tout possible (encore que je n'ai pas été fouiner dans les dates pour vérifier) : "ce n'est pas vrai, mais ça se pourrait!". Au point que je le classerais volontiers en tant qu'épopée ! Rencontrer tour à tour Mao, Franco, Truman pour ne citer qu'eux mérite au moins cela. Je ne dévoilerais rien de plus, sinon que l'auteur a une imagination débordante. On se demande à chaque page ce qu'il est possible de lui arriver de plus, et on est rarement déçu.
Je me rends compte que je ne l'ai pas dit explicitement : ce livre est très réjouissant, plein d'humour.
Pour résumer, je le conseille sans réserve, sauf à ceux qui ne veulent pas d'une lecture légère évidemment,  tout comme le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates.
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Jonas Jonasson

dimanche 13 janvier 2013

Blancs en neige

Pour monter de beaux blancs en neige, il y a quelques astuces, mais elles ne sont pas obligatoires : avec un batteur à z'oeufs, c'est mieux, mais avec une fourchette, ça fonctionne aussi, c'est juste plus long et plus fatigant, par exemple.
D'abord, vous pouvez vous assurez qu'il n'y a pas de traces de jaune d'oeufs. Il faut être très délicat pour séparer les blancs des jaunes, et à choisir, il vaut mieux laisser du blanc dans les jaunes que l'inverse.
Vous pouvez les mettre au frigo un moment, et avant de les battre en neige, ajouter une pincée de sel. On m'a dit une fois que quelques gouttes de jus de citron avaient le même effet, mais je n'ai pas testé moi-même.
Pour vérifier qu'ils soient bien pris, vous pouvez retourner le plat, ils ne tomberont pas !
Pour les incorporez dans une pâte comme celle du quatre-quarts, ils peuvent être bien fermes, mais pour d'autres utilisations, il vaut mieux qu'ils soient en "bec d'oiseau".
Cet article le dit mieux que je ne le pourrais : http://www.cookingmania.fr/2009/05/30/monter-les-blancs-en-bec-doiseau/
Pour incorporer dans la pâte, faites tourner la cuillère en même temps que vous mélangez délicatement (le même mouvement que vous feriez en suivant le contour d'un bol avec une spatule (ou une règle, un truc plat). [Cela m'a l'air clair, mais si ça ne l'est pas, dites moi que je puisse essayer d'améliorer l'explication].