dimanche 30 juin 2013

Blog en stand-by jusqu'à nouvel ordre

Je vais vous faire une confession... selon mon échelle de valeurs personnelle, j'ai à peine le temps de lire, alors, écrire... En fait, je lis toujours plus qu'une personne "normale" (pour moi, c'est anormal, mais bon ^^), sauf que je n'ai pas autant de temps que je le voudrais. Et j'ai pas envie de bacler quelque chose, ça m'horripile. Ce blog sera donc en stand-by quelques temps, pour une durée indéterminée. Ben oui, je suis pas devineresse :) mais... I'll be back !
A bientôt ! :)

dimanche 16 juin 2013

Manuel de savoir-vivre à l'usage des rustres et des malpolis

J'aime beaucoup Desproges, c'est pourquoi je ne suis certainement pas objective. Plus que ça, je l'admire. Quand on le lit, on a l'impression de l'entendre, presque de le voir. Humour grinçant et aisance littéraire remarquable, il parle sans effort en faisant des phrases qu'il me faudrait beaucoup plus longtemps pour peaufiner à l'écrit. En même temps, c'est quand même très fluide, puisque c'est son style oral habituel, même dense. Je ne peux que vous recommander de regarder les vidéos dans lesquelles il apparaît.
Ici, nous nous mettrons au fait des bonnes manières à la guerre, de la façon de déclencher poliment une bonne guerre civile, et de comment reconnaître une femme d'un homme, par exemple.
L'ami qui me l'a prêté m'a dit, très justement, que Desproges est l'un des seuls humoristes avec lequel il faut de la culture générale pour le comprendre pleinement.

Télérama, en quatrième de couverture dit :
"Pierre Desproges s'en donne à cœur joie dans le rire calamiteux, le bide, le calembour navrant et le jeu de mots épouvantable.", ce qui donne une bonne idée du contenu. C'est "n'importe quoi" mais c(est c'est tellement bon :)
L'humour de mon frère, en plus littéraire, en somme...

"Que choisir ? Tout dans la vie, est une affaire de choix. Cela commence par "La tétine ou le téton ?" Et cela finit par : "Le chêne ou le sapin?". " p 37

dimanche 2 juin 2013

La petite fille qui aimait Tom Gordon

Encore un livre que j'avais lu petite. Il m'avait terrifiée : lire dans mon lit la nuit n'était pas l'idée du siècle (surtout avec le grenier qui grince pile au moment ou "la Chose fit un craquement en marchant sur une branche") [imaginez quand on a une dizaine d'années seulement...]. 
Tom Gordon est un joueur de base-ball, il est lanceur de réserve de l'équipe des Red Sox. Il a "de l'eau glacée dans les veines", et sauve souvent son équipe lorsqu'il est joué, en certaines occasions précises, quand l'équipe à quelques points à rattraper ou à garder comme avance. Le découpage des chapitres n'est pas anodin, il s'agit des manches d'un match de base-ball : neuf manches en deux mi-temps et prolongations.
J'ai retrouvé avec plaisir le personnage de Trisha, j'ai beaucoup plus apprécié le livre à 22 ans qu'à 12, étrangement... Ce que j'aime particulièrement chez Stephen King, c'est l'humour dont il peut faire preuve aussi, et que je suis plus à même d'apprécier à la relecture une fois adulte. Aujourd'hui, je comprends la passion commune de ma tante et de son mari pour King. Son humour, sa précision, allant jusqu'au voyeurisme psychologique, son génie, me le font apprécier à chaque lecture davantage.
Trisha, lassée par les disputes incessantes de sa mère et de son frère, se laisse volontairement distancé sur le chemin de randonnée, et c'est le début de l'histoire de sa survie en forêt son seul lien avec la civilisation étant sa radio portable avec laquelle elle suit les matchs des Red Sox et de son idole Tom Gordon ; elle s'en sort grâce à lui au moins autant que grâce aux quelques leçons de sa mère et de son professeur de sciences sur ce qui est comestible en forêt.

"Le monde a des dents, et il n'hésite pas à s'en servir quand l'envie lui en prend."
Stephen King, La petite fille qui aimait Tom Gordon, 277p