dimanche 24 février 2013

Pépites de chocolat

Oui, il y a des astuces pour les pépites de chocolat !
Il y a plusieurs écoles qui ont des résultats pas tout à fait identiques.
L'une consiste à mettre la plaque de chocolat dans un sachet à congélation, éventuellement placer celui-ci dans un torchon, et à taper dessus avec votre rouleau à pâtisserie. Je trouve que cette méthode fait beaucoup de "miettes" et de poudre, et qu'on ne peut pas choisir la taille des pépites aussi bien qu'avec l'autre méthode que je plébiscite. L'autre raison est que je n'ai pas de rouleau à pâtisserie, donc forcément, ça va moins bien.
En revanche, j'ai une planche à découper (pas obligatoire, mais on ne sait jamais, je tiens à ma table et à mon plan de travail) et un couteau pointu (type "couteau à légumes"). Je déconseille cette méthode aux maladroits...(oui, les gens comme moi, en fait) [Prenez les précautions d'usage, donc ! ]
Sinon, il suffit de faire comme sur la photo (sur laquelle je n'ai pas de planche à découper, roooh, pas bien), de "pointer" le chocolat à l'endroit où vous voulez le casser, puis d'appuyer. Je vous conseille de commencer par un coin, pour faire "un "pointage" = une pépite", ça va plus vite !
Pour l'une et l'autre méthode, vous pouvez penser à quelqu'un que vous détestez. Ça ira plus vite, et vous serez de meilleure humeur ensuite. (Testé et approuvé ? Oui.)



Vous pouvez aussi les acheter toutes faites, mais bon... Vous n'aurez pas autant de choix de chocolat, vous n'aurez pas autant de choix de taille de pépites, cela vous coûtera sûrement plus cher, vous n'aurez pas l'occasion de vous "défouler", et ainsi de suite.

dimanche 10 février 2013

Vertige

/!\ Âmes sensibles s'abstenir, estomacs sensibles aussi.
Les amateurs de gore, en revanche, y trouveront certainement leur compte.
Concernant Vertige, je ne sais pas s'il est particulièrement corsé ou si j'étais plus sensible quand je l'ai lu pour une raison ou une autre, mais j'étais contente de n'avoir pas l'estomac plein... J'avais faim, mais c'est rapidement passé durant ma lecture. Le récit est à la première personne, d'autant plus efficace pour l'immersion, surtout avec un thème comme celui-ci.
"Un homme se réveille au fond d'un gouffre, deux inconnus et son fidèle chien comme seuls compagnons d'infortune. Il est enchaîné au poignet  l'un des deux hommes à la cheville, et le troisième est libre, mais sa tête est recouverte d'un masque effroyable, qui explosera s'il s'éloigne des deux autres.
Qui les a emmenés là ? Pourquoi ?"
Ils disposent de deux oranges, deux gobelets, deux duvets, et ainsi de suite, une lampe frontale, un réchaud et quatre petites bouteilles de gaz. Ils ont aussi un coffre, avec un cadenas à 6 chiffres, et leurs blousons sont porteurs d'inscriptions de mauvais augure : "Qui sera le menteur ?" "Qui sera le voleur ?" et "Qui sera le tueur ?"
Même si je n'ai vu aucun de ces films, l'ambiance me parait rappeler la série des "Saw" : ils essayent de s'en sortir, les inscriptions sur les blousons laissent penser qu'ils sont là pour des crimes qu'ils auraient commis, et ils ont une petite chance de s'en sortir.
On dit que Franck Thilliez est le Stephen King français, et je suis assez d'accord avec cela. Il confesse d'ailleurs lui-même avoir King pour exemple. Vertige est un huis-clos efficace, et rare. On se demande au début comment l'auteur pourra nous tenir en haleine avec aussi peu de marge de manœuvre, dans un huis-clos poussé à l’extrême,mais Thilliez relève le défi, et réussit. 
Pour résumer, je suis mitigée, car c'est vraiment dur, mais je suis admirative de la performance, et malgré tout, j'ai aimé ce livre.

Quand l'organisme et l'esprit humain sont poussés à bout de leurs limites, les vraies personnalités et les secrets les mieux gardés de chacun se révèlent au grand jour... (Ou à la lumière du réchaud, ici)



Vertige, Franck Thilliez