dimanche 19 mai 2013

La délicatesse

La délicatesse a été mon "livre d'avion", mi-avril. David Foenkinos écrit des livres que je classerais dans la catégorie "mignon, pas prise de tête". Celui-ci en fait en tous cas partie, mais que ce ne soit pas un chef-d'oeuvre n'empêche pas de passer un bon moment avec lui. Ce serait la même catégorie que les romans Harlequin, même si le style est différent. L'histoire est simple, Nathalie a tout pour être heureuse, mais son mari meurt dans un accident et elle s'enferme dans son travail. Subitement, son collaborateur "passait par là, elle l'avait embrassé sans réfléchir. Maintenant elle se demande si elle a bien fait. C'est l'histoire d'une femme qui va être surprise par un homme. Réellement surprise."
Le style est charmant, léger, et particulier. Ce ne sont pas des chapitres, mais des petites parties numérotées, des paragraphes, qui rythment la lecture : 117, comme le nombre jusqu'où comptaient les enfants pour jouer à cache-cache dans le livre, clin d’œil supplémentaire au lecteur. Un peu loufoque (ou beaucoup ?), Foenkinos intercale entre les paragraphes de l'histoire, d'autres paragraphes, en relation avec celle-ci, comme : une recette de cuisine, une définition du dictionnaire, un point sur l'allergie au poisson ; le genre de choses qu'on pourrait avoir envie de rechercher après l'avoir rencontré dans le roman, et bien, c'est déjà dedans. Il y a aussi les renvois en bas de page, qui correspondent en fait  des réflexions de l'auteur, généralement amusantes car décalées. 
Une histoire simple, un style décalé, une fin mignonne, La délicatesse est un court livre assez plaisant à lire, même sans être excellent. Il ne faut pas être exigeant avec ce livre, mais après tout "il en faut peu pour être heureux", et il sera là pour passer le temps pas trop désagréablement. 


David Foenkinos, La délicatesse.

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