Le style est charmant, léger, et particulier. Ce ne sont pas des chapitres, mais des petites parties numérotées, des paragraphes, qui rythment la lecture : 117, comme le nombre jusqu'où comptaient les enfants pour jouer à cache-cache dans le livre, clin d’œil supplémentaire au lecteur. Un peu loufoque (ou beaucoup ?), Foenkinos intercale entre les paragraphes de l'histoire, d'autres paragraphes, en relation avec celle-ci, comme : une recette de cuisine, une définition du dictionnaire, un point sur l'allergie au poisson ; le genre de choses qu'on pourrait avoir envie de rechercher après l'avoir rencontré dans le roman, et bien, c'est déjà dedans. Il y a aussi les renvois en bas de page, qui correspondent en fait des réflexions de l'auteur, généralement amusantes car décalées.
Une histoire simple, un style décalé, une fin mignonne, La délicatesse est un court livre assez plaisant à lire, même sans être excellent. Il ne faut pas être exigeant avec ce livre, mais après tout "il en faut peu pour être heureux", et il sera là pour passer le temps pas trop désagréablement.
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